Post-attaque d’Arras : l’importance du dialogue en primaire pour détecter le mal-être

Écoles en deuil : échanges et hommage aux victimes

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Suite à la tragédie qui a frappé les établissements scolaires, le Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse appelle à la solidarité au sein de la communauté éducative. Les classes de collège et lycée n’ont pas repris avant 10 heures ce lundi, afin que les équipes pédagogiques puissent se concerter. Un hommage aux victimes était également prévu avec une minute de silence observée à 14 heures dans chaque classe.

Des actions adaptées aux élèves des écoles primaires

Dans les écoles élémentaires, le mémorial a eu lieu en début d’après-midi, prenant en compte l’âge des élèves et leurs sensibilités. Pour Carole*, directrice d’une école primaire en Nouvelle-Aquitaine :

« Notre priorité est de rassurer les enfants ». Elle ajoute qu’il faut être vigilant face à l’exposition médiatique dont certains pourraient souffrir.

La communication, un moyen de prévention du mal-être chez les élèves #

Pour contrer les potentiels risques liés à l’exposition violente, Carole insiste sur le fait d’écouter attentivement les enfants, et ne pas hésiter à faire appel à des spécialistes si nécessaire. Elle précise par ailleurs que les enseignants doivent adopter une posture d’éveil face aux éventuels signes de détresse.

Aborder les événements pour mieux les comprendre

Le travail de communication ne se limite pas à la prévention immédiate. Chez les plus grands, des cours sur l’éducation morale et civique aborderont également les événements afin de mieux les appréhender et les analyser. Séverine*, institutrice dans une école primaire, estime cependant qu’il faut être vigilant quant au type d’hommage rendu, surtout si les élèves sont trop jeunes.

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La collaboration entre équipes pédagogiques et autres professionnels #

Le rôle des équipes pédagogiques est primordial, mais il est également essentiel de nouer des collaborations avec d’autres acteurs du milieu scolaire et de la santé. Psychologues, travailleurs sociaux, infirmières scolaires ou encore assistantes sociales peuvent intervenir pour apporter leur expertise sur des sujets aussi délicats.

L’importance de la formation continue des enseignants

De telles situations mettent en lumière l’importance de la formation continue des enseignants, qui doivent constamment s’adapter et faire face à des problématiques inédites. Le travail autour des questions morales et civiles doit permettre aux élèves de développer un esprit critique qui les aidera tout au long de leur vie.

Promouvoir le dialogue, source de résilience #

Dans des moments difficiles comme ceux-ci, où l’institution scolaire est touchée, il est primordial d’ouvrir le dialogue pour détecter tout sentiment de mal-être. Le soutien mutuel, la collaboration et l’échange d’idées entre équipes pédagogiques sont autant d’outils pour affronter ces situations.

Une vigilance accrue face aux éventuels signes de détresse des élèves

Les professionnels de l’éducation doivent être attentifs aux moindres réactions ou changements de comportement des élèves, afin de pouvoir intervenir rapidement en cas de besoin. Chaque enfant réagit différemment et les adultes qui les entourent ont un rôle fondamental dans leur accompagnement.

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Ensemble, vers un retour à la normale progressif #

La solidarité et la communication entre tous les acteurs du milieu scolaire seront clés pour assurer un retour au calme et à la sécurité au sein des écoles. Surmonter ensemble ces difficultés permettra à chacun de retrouver sérénité et confiance en l’institution.

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