Face au cyberharcèlement, voici dix recommandations pour parents et enfants autour des dangers numériques

Aujourd'hui, un enfant sur cinq a déjà subi une forme de harcèlement en ligne, selon le ministère de l'Éducation nationale.

© UPC.fr - Face au cyberharcèlement, voici dix recommandations pour parents et enfants autour des dangers numériques

Pour faire face à cette réalité alarmante, il est essentiel d’établir des règles et d’avoir un dialogue ouvert avec nos adolescents afin de les protéger dans leur utilisation des réseaux sociaux.

Découvrir ensemble les réseaux sociaux #

Il ne sert à rien d’interdire les réseaux sociaux à nos jeunes, qui finiront par les adopter tôt ou tard. Plutôt que de leur imposer une interdiction stricte, essayons de les accompagner pour découvrir ces nouvelles sociabilités. À partir de 13 ans, discutez avec votre enfant des différentes plateformes et apprenez ensemble comment elles fonctionnent.

Rendre le compte privé et vérifier les paramètres de sécurité

Pour chaque réseau social, assurez-vous que le compte de votre enfant soit réglé sur « privé » afin que ses publications ne soient pas visibles par tout le monde. Activez l’authentification à deux facteurs lorsque cela est possible et utilisez votre propre numéro de téléphone pour être alerté si quelqu’un essaie d’usurper l’identité de votre enfant.

À lire Lutter contre l’insomnie avec de la camomille : le remède de grand-mère qui favorise le sommeil

Ouvrir le dialogue sur le cyberharcèlement #

Il est crucial d’évoquer les questions numériques au sein de la famille et de parler du cyberharcèlement de manière proactive. Il ne faut pas attendre que notre adolescent en devienne victime pour aborder le sujet. Expliquez-lui les comportements à éviter, comme partager des mots de passe avec des amis, et sensibilisez-le aux conséquences de ses actions en ligne.

Mettre en place un contrôle parental adapté

Les plateformes les plus populaires parmi les adolescents proposent des fonctionnalités de sécurité pour les parents. Sur Snapchat, vous pouvez savoir avec qui votre enfant communique sans lire le contenu des conversations afin de préserver sa vie privée. TikTok, quant à elle, permet d’activer un mode « connexion en famille » pour limiter le temps d’écran et filtrer les contenus accessibles.

Le groupe Meta, propriétaire de Facebook, Instagram et WhatsApp, met également à disposition plusieurs outils de supervision parentale. Il est recommandé d’en faire usage tout en expliquant à votre ado ce que cela implique, afin de trouver un juste milieu entre la protection et la préservation de son intimité.

Respecter le droit à la vie privée de nos adolescents #

Il est essentiel de ne pas empiéter sur la vie privée de nos enfants, même si nous voulons les protéger. Évitez de les ajouter en tant qu’amis sur leurs réseaux sociaux et renoncez à installer des logiciels espions sur leur téléphone, car ces pratiques peuvent nuire à la relation de confiance établie entre un parent et son adolescent.

À lire Une mère abandonne ses enfants pour vivre avec son nouveau compagnon, une histoire devenue virale

Être attentif aux signes d’un mal-être

Un changement soudain de comportement, une baisse des résultats scolaires ou même une réticence à se rendre à l’école peuvent être des signes que votre enfant est victime de cyberharcèlement. Apprenez à détecter ces indices pour pouvoir agir en conséquence et soutenir votre adolescent dans cette épreuve.

Le rôle des parents face au cyberharcèlement #

En tant que parents, notre mission est de veiller au bien-être de nos enfants tout en leur transmettant les valeurs essentielles pour grandir et s’épanouir. Face au cyberharcèlement, il est important d’écouter, de comprendre et soutenir nos adolescents. Nous devons rester vigilants, sans pour autant briser la relation de confiance qui nous unit à eux. À travers un dialogue ouvert et sincère, aidons-les à naviguer avec prudence et discernement sur les réseaux sociaux.

UPC.fr est édité de façon indépendante. Soutenez la rédaction en nous ajoutant dans vos favoris sur Google Actualités :